Une fois le manuscrit achevé et le dernier point apposé, je savais que je venais de passer l’étape la plus importante pour un écrivain : terminer d’écrire mon premier roman.
Il s’agissait ensuite de le publier. Mais avant toute recherche, mon manuscrit se devait d’être le plus abouti possible. Corrections, réécriture, relecture. Il m’aura fallu deux mois pour enfin avoir un manuscrit digne d’être envoyé aux éditeurs…
Le choix du mode d’éditions
La première décision à prendre pour un écrivain est le mode d’éditions. Compte d’éditeur, compte d’auteur, autoédition. Il existe plusieurs alternatives et chacune a ses avantages et ses inconvénients. En résumé, le compte d’auteur signifie que l’édition du livre sera en grande partie à la charge financière de l’auteur. L’autoédition est un peu à la carte : on se débrouille souvent seule via une plateforme pour mettre en page son livre. On est assez indépendant, on décide de tout. Le compte d’éditeur, lui, signifie qu’un éditeur « mise » sur vous. Il s’investit financièrement et l’auteur n’a rien à débourser et bénéficie du soutien d’un professionnel. Personnellement, je privilégiais ce dernier. Le compte d’éditeur est pour moi la forme la plus classique d’éditions, la plus difficile aussi car il faut trouver un éditeur qui investira sur vous. Mais cela veut aussi dire que quelqu’un croit en votre plume. Il vous apporte aussi une certaine crédibilité face aux différents professionnels du monde du livre.
Les premiers pas
La recherche d’un éditeur est assez simple en soi. On envoie le manuscrit aux maisons d’éditions et on attend parfois plusieurs mois une réponse (ou une absence de réponse d’ailleurs).
L’important est de bien choisir à qui l’on envoie le roman. Nous attendons d’être sélectionné par les éditeurs mais en tant qu’écrivain, on doit également sélectionner les éditeurs dont la ligne éditoriale correspond au genre de notre manuscrit. Pour ma part, j’ai effectué une liste d’éditeurs plus ou moins réputés avec de grands noms comme Gallimard ou Acte Sud mais aussi des maisons moins connues comme Le Dilletante ou 180°éditions. Une maison d’éditions plus modeste ne signifie pas que le livre sera moins vendu, bien au contraire. Il ne faut pas hésiter à aborder ces maisons d’éditions qui donnent souvent plus de chance aux primo-écrivains.
J’ai donc fait une sélection précise d’éditeurs : éditeurs locaux, dans ma région, éditeurs spécialisés ou qui publient des livres dans le même genre littéraire que le mien (roman initiatique, roman familial, fantastique). J’ai envoyé mon manuscrit à une quarantaine d’éditeurs.
Un oui a suffi !
L’investissement et la chance
J’ai repéré mon éditeur sur Instagram. Les réseaux sociaux offrent souvent un rapport de proximité très appréciable surtout pour les écrivains en recherche d’éditeur qui, bien souvent, envoient leur manuscrit par courrier et reçoivent une lettre type après plusieurs mois d’attente, leur répondant un non par une jolie formule de politesse. Pas évident pour garder la motivation et pour garder espoir.
J’ai contacté certains éditeurs par Instagram d’abord pour savoir si mon roman pouvait les intéresser puis j’envoyais le manuscrit de façon classique. Quelques mois plus tard, 180°éditions me faisait par de son intérêt pour mon histoire.
Aujourd’hui, les maisons d’éditions se mettent aux réseaux sociaux pour communiquer, faire la promotion de leurs livres mais aussi pour trouver de nouvelles plumes. Je n’ai donc pas hésiter à communiquer sur le manuscrit, à expliquer de quoi il parlait, qui étaient les personnages, à dévoiler le titre, Ne lui parle pas d’elle afin de donner la chance aux éditeurs de découvrir un peu mieux mon univers littéraire.
J’ai hâte de lire ton roman dont tu fais le teaser depuis si longtemps! ^^
Plusieurs mois pour avoir une réponse… Il faut s’armer de patience!
Tu dis que tu as contacté des maisons d’éditions via Instagram. C’est donc possible (ça m’arrangerait ^^)? J’imaginais que leur gestion était confiée à des community managers.
En tout cas, encore bravo pour ce premier roman (pas le dernier), et longue vie à ton blog! 😀
Merci beaucoup Kim ! J’ai extrêmement hâte de le faire enfin découvrir à tous !:)
Et oui en effet, j’ai contacté quelques maisons d’éditions via Instagram, le rapport est plus direct et j’imagine que selon les maisons, les personnes qui tiennent les comptes sont à même de nous renseigner, et puis, qui ne tente rien n’a rien ! 😉